Extrait de l'émission CPU release Ex0117 : À la source du son.
Bonjour à tous !
Comme vous le savez, après moult moult moult péripéties, Radio <FMR> va basculer dans la diffusion radio numérique, ce que l'on appelle le DAB+. Un lancement programmé en 2020 sur l'agglomération Toulousaine, et vous vous doutez bien dans notre émission, on va y regarder par deux fois en laissant trainer nos oreilles.
Or, sur le son numérique, il se trouve qu'on avait un dossier qu'on faisait patiemment mûrir.
Début 2018, Radio <FMR> a reçu ce message via sa page Facebook :
Bonjour, je me présente : je m'appelle Natéo. Je vis pas très loin de Toulouse et je suis un audiophile, un passionné de son et musique si vous préférez 😁 et j'aimerais vous posez une question qui concerne toutes les radios (normalement toutes les radios du monde), voici ma question :
Pourquoi toutes les radios ont une qualité de streaming qui va de 64 kbps à 192 kbps seulement ? Est-ce que ce sont des limitations techniques qui vous empêchent de diffuser une meilleure qualité sonore ?
J'aimerais beaucoup savoir car je trouve ça fort dommage de ne pas profiter d'une meilleure qualité sonore quand on écoute la radio. 😁
Si je résume, sa question est Pourquoi ne fait-on pas de radio pour les audiophiles ?
On m'a demandé d'y répondre. Je vais le faire avec joie, et surtout avec mes méconnaissances totales sur le sujet.
Votre question est pertinente, et elle mérite que je réponde en profondeur, c'est pour ça que j'ai mis tant de temps pour notre réponse.
Car, avant ça, il faut expliquer quelles sont les limites de ce qu'on peut entendre, de ce que nos équipements analogiques peuvent reproduire, les limites de la FM, des avantages et inconvénients du numérique et les énormes progrès des codecs depuis 1993, la définition officielle du mp3
. Je n'apprendrais pas grande chose à cet auditeur car il se défini comme audiophile, mais c'est toujours intéressant de reprendre les bases.
Simple.
Basique.
Texte : DaScritch
Voix complémentaire : Infested Grunt
Photo : Le chef Indien Pikuni Montagne, écoutant l'enregistrement par l'ethnologue Frances Densmore, 2/9/1916, domaine public, détail