Version longue de l'interview diffusée dans l'émission CPU release Ex0162 : Bibliothèque publique. Enregistré fin décembre 2020 dans le strict respect de la sécurité sanitaire.
Elle a la passion communicative des livres, et c'est aussi une fille hyper connectée qui a plusieurs fois invité des membres de l'équipe de CPU pour faire des animations sur le numérique auprès du grand public. Et c'est donc forcément au milieu de livres en tous genres que nous avons la joie de recevoir IRL Charlotte Hénard :
- Responsable des Services aux publics et de la politique d'accueil à la Médiathèque José Cabanis de Toulouse ;
- Directrice de la 19ème édition du livre « Le métier de bibliothécaire » aux éditions du Cercle de la Librairie ;
- Bibliothécaire francophone de l'année 2020 ;
- Amatrice de bibliotourisme ;
- et peut te citer chaque animal de l'éditeur O'Reilly.
- Première partie :
- Pour commencer, Charlotte, très sincères félicitations pour ce prix de bibliothécaire francophone de l'année. Est-ce un honneur parce que c'est la première fois que le prix est décerné, ou une déception parce que en 2020 ?
- D'abord pour commencer, quel livre t'as ému la première fois ?
- Et quelle première bibliothèque fréquentais-tu et comment ?
- Quel a été ton parcours formation et professionnel ?
- Et comment as-tu approché un ordinateur pour la première fois ?
- Quand on se penche sur le métier de bibliothécaire, on remarque vite qu'il y a en fait encore plus de logistique que dans une librairie.
- Ça pèse combien, un mètre de livres linéaire ?
- Y'a des muscles qu'on découvre à force de trimbaler du livre ?
- Deuxième partie :
- Les bibliothèques publiques sont-elles toujours des cathédrales où l'on parle tout bas sous le regard inquisiteur des autres moines cisterciens ?
- Quand est-on passé du concept de bibliothèque à médiathèque, et pourquoi ? (Dans ma doc, il semble que le concept soit apparu dans les années 1970s)
- Comment adapte-t-on la Classification Décimale Universelle pour, par exemple, un logiciel ?
- D'ailleurs, pourquoi n'imprime-t-on pas le code CDU dans un livre, à côté de l'ISBN et de l'EAN ?
- Il n'y a pas que des livres, des revues et des jeux de plateau, il y a aussi des fonds spécialisés accessible numériquement chez vous, comme par exemple l'INA…
- Y'a-t-il un service de réparation de livres abîmés ?
- Comment faites-vous pour réparer les jeux de plateau, les DVD, les jeux vidéo ?
- Je crois que vous acceptez les dons pour enrichir vos collections ? Qu'est-ce qui vous manque ?
- Recevoir en don des bouquins techniques ne vous fait pas peur ?
- Et si j'ai une collection de la revue Géo des années 1990s ou de « OSS 117 » ?
- Troisième partie :
- On ne va pas parler que de numérique. Je sais que tu es une grande voyageuse, et que ton kif, c'est de visiter des bibliothèques publiques remarquables. Quelles sont les plus surprenantes que tu as vues ?
- Comment gérer le livre numérique à une époque où tous les éditeurs ne juraient que par les DRM ?
- Et du coup, comment avez-vous fait durant le confinement ? Tout le monde n'a pas de liseuses ou d'ordinateurs
- Les bibliothèques de Hong-Kong retirent les livres
polémiques
suite à la loi sur la sécurité nationale passée par Pékin. Dans une telle situation, est-ce que tu imagines des scénarii de crise ? - Il y-a-til un
Enfer
dans les bibliothèques municipales de Toulouse, comme il en existe pour la Bibliothèque Nationale ? - Beaucoup de bibliothèques publiques sont très sensibilisées sur la vie privée et la protection numérique. D'où vient cet engagement ?
- Et que proposent les équipes de la médiathèque José Cabanis sur la vie privée ?
Interview : Da Scritch
Illustration : © Malenfer, D.R.